lundi 21 mai 2018

Tu me manques mon « amireuse »

Tu me manques...

Il n’y a pas une journée où je ne pense pas à toi.. je pense à t’écrire ou à t’appeler comme si de rien était. Comme si tu étais toujours là, comme si tu avais toujours été là comme on s’était dit.
J’ai peine à croire qu’on se soit  perdues..encore.
 J’ai mal de penser que je suis seule à être triste à l’idée... De penser que tu m’as oublié.

Je ne prends pas tout le blâme, mais certes j’ai ma part de responsabilités.
La vérité c’est que je t’ai trop aimé. Je t’ai mal aimé.
Comme on se disait souvent, tu étais mon âme sœur. Je t’ai aimé amicalement, mais je t’ai aimé démesurément comme si ma vie en dépendait. Je t’ai aimé comme ma propre sœur, ma meilleure amie, mon « amireuse » et mon coeur n’a pas supporté que tu me délaisses... encore une fois alors que l’on s’était promis de ne plus jamais se laisser tomber.
J’avais besoin de ton amitié, de ton écoute, de ta présence.. J’avais besoin de toi!

Quand j’ai senti que tu t’éloignais, je me suis braquée. À la place de préserver notre amitié, j’ai fermé la porte en souhaitant de tout mon coeur que j’allais te manquer et que tu allais à ton tour venir cogner à ma porte...

Nous ne nous sommes plus reparlées depuis.

J’ai réellement vécu cette fin comme une rupture amoureuse. Je suis passée par toute la gamme d’émotions.
J’ai pleuré ... de tristesse, puis de rage et encore de tristesse puis j’ai cessé de pleurer.
Je t’en ai voulu, j’ai cherché à t’oublier... c’était plus facile de te « détester » que d’accepter la fin de notre amitié ou d’envisager à t’aimer différemment... d’accepter une amitié differente.
J’ai passé beaucoup de temps à me demander comment c’était possible, pourquoi c’était arrivé.
Puis je me suis dit que c’était inévitable.. que l’on s’était trop aimées, qu’on avait tout miser l’une sur l’autre quand nous « n’avions rien », que nous avions cru à un bonheur non-conventionnel en voulant batir notre vie ensemble alors que nous « n’avions personne » ...

C’était inévitable, tôt ou tard quelque chose ou quelqu’un allait briser cette utopie. C’est arrivé.

Pourtant, il y’a des amis que l’on voit une fois de temps en temps, à qui l’on parle rarement, mais toujours avec joie, des amitiés à distance qui fonctionnent très bien ... ça aurait très bien pu être ça notre amitié, mais non... maintenant la nôtre est inexistante.

Alors que nous étions fusionnelles, inséparables, aujourd’hui il n’y a plus rien.

Certains diront que je suis ridicule de ne pas lâcher prise, de te laisser dans le passé et de simplement chérir tous nos souvenirs... Mais tu me connais mieux qu’eux, tu sais que mon coeur parlera toujours plus fort que ma tête malgré ses écorchures et ses faiblesses...

Et même si je t’en veux encore parfois de ne jamais être revenue vers moi, je donnerais n’importe quoi juste pour pouvoir te parler de temps en temps.. savoir que tu vas bien.. Que la maternité t’a rendu heureuse.. que ta petite princesse aime Ariel elle aussi.. te dire à quel point j’aurais voulu être là à sa naissance et depuis ...
Te rappeler ce qui nous unissait, rire avec toi à nouveau..
Simplement pouvoir être ton amie de façon plus saine, mais surtout ...

Pour te dire que je t’aime encore, que tu me manques mon amie.