lundi 21 mai 2018

Tu me manques mon « amireuse »

Tu me manques...

Il n’y a pas une journée où je ne pense pas à toi.. je pense à t’écrire ou à t’appeler comme si de rien était. Comme si tu étais toujours là, comme si tu avais toujours été là comme on s’était dit.
J’ai peine à croire qu’on se soit  perdues..encore.
 J’ai mal de penser que je suis seule à être triste à l’idée... De penser que tu m’as oublié.

Je ne prends pas tout le blâme, mais certes j’ai ma part de responsabilités.
La vérité c’est que je t’ai trop aimé. Je t’ai mal aimé.
Comme on se disait souvent, tu étais mon âme sœur. Je t’ai aimé amicalement, mais je t’ai aimé démesurément comme si ma vie en dépendait. Je t’ai aimé comme ma propre sœur, ma meilleure amie, mon « amireuse » et mon coeur n’a pas supporté que tu me délaisses... encore une fois alors que l’on s’était promis de ne plus jamais se laisser tomber.
J’avais besoin de ton amitié, de ton écoute, de ta présence.. J’avais besoin de toi!

Quand j’ai senti que tu t’éloignais, je me suis braquée. À la place de préserver notre amitié, j’ai fermé la porte en souhaitant de tout mon coeur que j’allais te manquer et que tu allais à ton tour venir cogner à ma porte...

Nous ne nous sommes plus reparlées depuis.

J’ai réellement vécu cette fin comme une rupture amoureuse. Je suis passée par toute la gamme d’émotions.
J’ai pleuré ... de tristesse, puis de rage et encore de tristesse puis j’ai cessé de pleurer.
Je t’en ai voulu, j’ai cherché à t’oublier... c’était plus facile de te « détester » que d’accepter la fin de notre amitié ou d’envisager à t’aimer différemment... d’accepter une amitié differente.
J’ai passé beaucoup de temps à me demander comment c’était possible, pourquoi c’était arrivé.
Puis je me suis dit que c’était inévitable.. que l’on s’était trop aimées, qu’on avait tout miser l’une sur l’autre quand nous « n’avions rien », que nous avions cru à un bonheur non-conventionnel en voulant batir notre vie ensemble alors que nous « n’avions personne » ...

C’était inévitable, tôt ou tard quelque chose ou quelqu’un allait briser cette utopie. C’est arrivé.

Pourtant, il y’a des amis que l’on voit une fois de temps en temps, à qui l’on parle rarement, mais toujours avec joie, des amitiés à distance qui fonctionnent très bien ... ça aurait très bien pu être ça notre amitié, mais non... maintenant la nôtre est inexistante.

Alors que nous étions fusionnelles, inséparables, aujourd’hui il n’y a plus rien.

Certains diront que je suis ridicule de ne pas lâcher prise, de te laisser dans le passé et de simplement chérir tous nos souvenirs... Mais tu me connais mieux qu’eux, tu sais que mon coeur parlera toujours plus fort que ma tête malgré ses écorchures et ses faiblesses...

Et même si je t’en veux encore parfois de ne jamais être revenue vers moi, je donnerais n’importe quoi juste pour pouvoir te parler de temps en temps.. savoir que tu vas bien.. Que la maternité t’a rendu heureuse.. que ta petite princesse aime Ariel elle aussi.. te dire à quel point j’aurais voulu être là à sa naissance et depuis ...
Te rappeler ce qui nous unissait, rire avec toi à nouveau..
Simplement pouvoir être ton amie de façon plus saine, mais surtout ...

Pour te dire que je t’aime encore, que tu me manques mon amie.

mercredi 2 novembre 2016

Pourquoi pas moi?

Fameuse question qui me pop beaucoup trop souvent dans la tête ces temps-ci. 
Fait un bout que je songe à écrire ce billet, Mais j'hésitais. Puis, suite à ma séance de "vidage de coeur" thérapeutique aka mon remplissage de cils, je me suis dit que je n'étais pas la seule à me poser cette fatidique question et qu'écrire en soulagerait d'autres. 

J'hésitais encore, ne voulant pas m'apitoyer sur mon sort sous prétexte que j'écrivais aussi au nom de plein de filles, mais V'là que Salvail reçoit (mon) Éric Bruneau à son show. Ils jouent à un jeu de "défi texto" ... jusqu'à là tout va bien.. Premier tour Véronique Cloutier.. Pis là, 2e tour Salvail choisi la blonde de l'autre. Je gère bien la situation et même le texto "mon amour blabla" Mais là Zoom-in sur le cell de (mon) Éric.
 *mini crise cardiaque* 
Je me doutais bien que ce ne serait pas écrit un frette sec Kim, ça reste sa blonde après tout, mais comble de (mon) malheur, son nom c'est  "La belle au bois dormant"! Eille LA BELLE AU BOIS DORMANT! Une princesse Disney..! 
C'est là que je me suis dit ( autre que "il est vraiment parfait") : c'est un signe, je dois vraiment écrire ce texte.
"Pourquoi pas moi?" 

Derrière le "pourquoi pas moi" qu'a engendré ce "c'est moi qui aime les princesses Disney bon!" Il y'a de caché le "Mais qu'est ce que je fais de pas correct", un "comment y font les autres" et un "j'y crois pu tant, Mais...".  
Détrompez-vous, même s'il en est un peu teinté, ce n'est pas un texte dégoulinant d'envies malsaines et de jalousie mal placée. (Ni un cri du coeur à Eric Bruneau by The way) C'est juste le debordement d'amères déceptions. 

La vérité c'est que je me suis trop souvent fait dire " je ne suis pas prêt à m'embarquer, je veux prendre mon temps" "j'ai pas encore oublié mon ex" pour que finalement 2 semaines après le gars soit en couple sur Facebook;  
Qu'après quelques semaines, un gars me dise "j'ai rencontré une fille, on ne peut plus se voir" 
Ou pire encore, m'amouracher d'un gars qui fini par me dire " tu es vraiment exceptionnelle, le gars qui va t'avoir va être vraiment chanceux et comblé" 

Ce à quoi je réponds, pourquoi pas moi? 
( je sais, y'a de fortes chances que les gars ont juste essayé de rester gentils dans leurs propos à la place de me balancer un "je ne suis pas intéressé finalement" ) Mais reste que la vérité aurait fait moins mal et que ma réponse demeure la même:" Pourquoi pas moi?"

Pour vrai, je ne comprends pas. J'veux dire, je ne suis pas une folle, ni une conne. J'ai quelque chose à dire et une tête sur les épaules, je suis charmante pis en plus semble t'il que je french bien. ( ben quoi! C'est supposé allumer des étincelles ça non?) 

Alors Dude, Pourquoi t'as pas essayé d'aller voir plus loin avec moi, Du moins de te donner moindrement la peine? ( au pire de juste être honnête) 
Pourquoi c'est pas à l'autre fille que t'as dit "je vois déjà quelqu'un" 
Pourquoi, si je suis si exceptionnelle, tu ne décides pas que c'est toi le chanceux? Pourquoi tu me laisses partir?

C'était pas assez? Vouloir essayer de trouver mieux ? Tester les options?

Je sais que je ne suis pas seule dans cette situation, Que nous sommes des belles et bonnes filles, des filles brillantes et drôles avec de l'amour sincère à donner et les valeurs à la bonne place, qui ne voient pas leur tour arriver et qui ne comprennent pas pourquoi. 
(Des gars aussi surement) 
Comme si l'amour était une game de ballon chasseur et que personne ne nous voulait dans son équipe. L'affaire c'est qu'au ballon-chasseur, Je le savais "pourquoi pas moi", j'avais peur du ballon, et je l'attrappais une fois sur 100 et plus souvent qu'autrement avec ma face. Mais là avec l'amour je suis pas mal certaine que je suis une excellente team-mate. 

C'est pas des farces, J'ai vu des couples avec des enfants se laisser et se rematcher chacun de leur bord dans le temps de le dire... 
Une chum de fille qui sort un soir dans un bar et qui y rencontre un gars... Ce gars est devenu son chum depuis et ils sont maintenant inséparables ! 
Des gens qui enlignent longue relation après longue relation avec à peine un battement de cils entre les 2. 

mais comment y font ?! 

Moi, j'ai beau être le meilleur de moi-même, semblerait que ce ne soit pas suffisant. Pire, souvent on ne se donne même pas la peine de me découvrir. Si je suis trop dépendante, ils ne sont pas prêts à s'embarquer. Trop indépendante, ils rencontrent d'autres filles. Quand je m'ouvre ils ont peur, quand je freine ils se ferment.. 
Et en bout de ligne, ils choisissent quelqu'un d'autre. 
Y'avait pas un film là dessus? Tous les gars que la fille rencontrait se mariaient pas longtemps après? Bref... 

Je sais que la vie ce n'est pas un conte de fées, ni un film et vous pouvez bien me répéter tous les bons vieux proverbes ( de m*rde) du genre "ça va t'arriver quand tu ne t'y attendras pas", "faut pas chercher", "y'a rien qui n'arrive pour rien", bla-bla-bla 
Mais reste qu'en ce moment, Y'a une avalanche de grossesses, de mariages de couples qui voyagent ou s'achètent une propriété commune dans mon entourage et y'a moi qui entre 2 déceptions se demande vraiment "pourquoi pas moi?" en souhaitant Ben Ben fort qu'un jour dans le cell de mon homme ce sera écrit "Ariel, ma petite sirène" 







mercredi 17 août 2016

Le cordon ombilical, on ne l'a pas coupé...


Sérieusement, qui a dit qu'à un certain âge on devait s'éloigner de sa mère? Quelle raisons peuvent-elles être suffisamment convaincantes pour affaiblir le lien avec la seule personne au monde de qui on n'aura jamais été aussi connecté, aussi lié.
En quoi ça peut être mal d'être proche de la femme qui nous a donné la vie?

Pour ma part, je suis choyée. Je n'ai jamais eu à faire cette coupure et personne ne pourra réussir ou même envisager à me l'imposer. Ma mère ne m'a pas seulement donné la vie, elle m'a consacré la sienne; De ma première bulle de bave à mon premier diplôme, en passant par mes premiers pas, mes premiers mots et mes nombreuses peines d'amour, ma mère a toujours été là à faire ce qu'elle sait le mieux faire: m'aimer. C'est pourquoi le cordon ombilical, on ne l'a pas coupé; On s'est fait des bracelets '' bestfriends forever'' avec.

Ma mère a toujours été la plus jeune des mères, la plus cool. Tous mes amis et tous les élèves de l'école la connaissait et l'aimait. Elle venait recouvrir des livres des fois et était toujours parent bénévole pour les sorties scolaires. Elle signait chacune de mes dictées avec un petit mot du genre '' Bravo, Cynthia, t'es la meilleure!'' Je savais à peine lire que ses petits mots qui accompagnaient les collants de la prof me remplissaient de joie, de fierté.
Ma mère dessinait, jouait au parc,aux Barbies, faisait du bricolage, me coiffait les cheveux (même si ça a impliqué quelques coiffures louches et toupets croches), elle décorait à pâques, à la st-valentin, à Noël, elle  recousait mes pauvres pantalons avec des patch colorées au niveau des genoux '' Va pas jouer dehors avec tes nouveaux pantalons Cyn, tu vas tomber et les déchirer...'' Si seulement je l'avais écouté.. Les mères savent ces choses là.
 Elle construisait des igloos dans la neige, me promenait derrière elle à vélo ..même si je baissais ses culottes sur la piste cyclable :) , elle a passé l'Halloween avec moi jusqu'à ce que je veule la passer comme une grande avec mes amis ados et quand je n'étais plus en âge de la passé, elle la passait avec mon bébé frère en disant qu'elle avait encore une petite fille à la maison.. ( bon ok c'est de la triche, mais pis! Je voulais des bonbons bon! Quelle mère aurait fait ça hein..déguisé en Dracula? C'est la mienne la meilleure.)

Ma mère m'a montré tout ce qu'elle savait, elle m'a donné tout ce qui lui était possible de me donner pour s'assurer que je ne manque de rien, que je sois heureuse et épanouie. Avec le temps son rôle de mère s'est transformé, elle est devenue une amie, une complice. J'ai toujours respecté ma mère comme on respecte une mère, mais je l'aime encore plus puisque je l'aime comme une grande chum de fille aussi, la meilleure amie qu'on puisse avoir. Celle qui nous connait par cœur et qui ne juge pas, qui a toujours le mot juste pour sécher une larme ou nous remettre à notre place. Celle avec qui on parle au téléphone pendant des heures sans rien dire, avec qui on partage notre garde-robe, celle avec qui on est incapable de rester en chicane et qui est toujours la première à tout savoir.

En étant si proches, on a bâti une confiance inébranlable et un respect mutuel viscéral.
On est capable de tout se dire, de se couvrir d'éloges ou de s'envoyer promener et même de sacrer pour rien  (c'est inacceptable me direz-vous. Pas chez nous. Un petit calissss, ça ponctue bien une phrase des fois.)
Y'en a qui voit leur mère 5 fois par année, nous on peut se parler 55 fois par jour au téléphone.
Trop? Non, jamais! La vie est trop courte pour m'empêcher de raconter à ma mère que je me suis cogner l'orteil en me levant, que j'ai parlé à tel beau garçon ou qu'un calisss de cave m'a coupé sur l'autoroute.
Ma mère c'est pas juste une mère, c'est la base de moi-même. Oui c'est kitch de dire que si elle n'était pas là, je n'existerait pas, même si c'est tout à fait logique, mais en fait c'est plus que ça;
C'est grâce à ce qu'elle est, que je suis comme je suis, que je suis qui je suis.

Grâce à tout cet amour, ce temps consacré, ces précieux conseils (Maman, je met le four à combien?) ces abus d'appels téléphoniques, ces repas cuisinés, ces fous rires et ces larmes partagées, toutes ces fois qu'elle a motivé mes retards à l'école, appelé pour prendre mes rendez-vous parce que j'étais trop gênée, les fois qu'elle a du dire dans la même année'' foutu con, il ne te mérite pas'' et '' si tu l'aimes, je vais l'aimer'', cette confiance aveugle envers moi et mes rêves un peu fous de photos et de télé, ces '' lâche pas cyn, c'est juste une mauvaise passe'' , ces ''Je suis si fière de toi'' ces ''Voyons criss réveille là, ne fais pas ça!'' ou tout simplement ces ''Ark, on ne met pas un chandail bleu marin avec un pantalon noir'', mais surtout grâce à tout ce temps qui a passé et qui transformait et transforme encore chaque journée en un précieux souvenir à ses côtés.
C'est grâce à elle que je suis une femme forte et sensible, indépendante et aimante, débrouillarde et fonceuse. C'est grâce à elle que je suis moi.

Ma mère a appris à être mère sans même en avoir eu une. Sans même avoir eu le temps de dire
''maman'', mot qui est devenu avec le temps, sa plus grande richesse.

Un jour, je serai mère aussi et c'est exactement comme elle que je veux être. Je serai toujours fière de dire ''maman'' et encore plus lorsque mes enfants auront la chance de dire '' grand-maman''.
J'aurai appris de la meilleure.

Je ne remercierai jamais assez la vie d'avoir la chance de l'avoir... comme mère.... comme amie, comme modèle, comme complice. Grâce à elle, je ne manque jamais d'amour, grâce à elle, je ne suis jamais seule.
Je sais qu'elle n'est pas éternelle, personne ne l'est; J'essaie alors de me souvenir chaque jour que chaque seconde compte, que chaque seconde est importante pour l'aimer encore plus fort.

Je t'aime maman.


mercredi 28 octobre 2015

Petit message à mon "amireuse"

Je pourrais attendre que ce soit son anniversaire et lui écrire un petit mot touchant dans sa carte de fête qui nous ferait inévitablement verser une larme à toutes les deux, mais ce soir à la place de fixer mon plafond pendant ma nuit d'insomnie, j'avais envie de lui écrire un petit message.

La vérité c'est qu'à ce moment précis de ma vie, je me sens un peu dépassée par le temps, un peu désillusionnée, un peu perdue et un peu inutile; Comme si je ramais dans le vide pour m'en aller nulpart.
De ce temps-ci, même si je suis vraiment bien entourée, je me sens seule. J'ai ben de la misère à croire que j'ai choisis la bonne route, qu'un jour je vais trouver l'amour, qu'un jour je vais goûter au petit bonheur auquel j'aspire.
Et pourtant, peu importe combien bas descend la montagne russe de ma vie, elle, elle est toujours là dans le wagon avec moi. Elle embarque sans hésiter pis elle crie avec moi, aussi fort qu'elle le peut sans jamais lâcher ma main. Pour elle non plus ce n'est pas facile, mais à deux c'est comme si on puisait dans notre force respective pis qu'on s'en donnait un peu; qu'on se bottait les fesses mutuellement. On partage nos faiblesses et on se rend plus fortes. On parsème notre petite misère passagère de fous rires et de petits bonheurs.

Notre amitié c'est ce que j'ai de plus fort, de plus vrai.

Et si c'était ça le vrai bonheur? Bâtir une amitié comme on bâtit une relation de couple?
La préserver et la chérir pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare?
C'est fou à dire je sais, mais pour moi, le vrai amour en ce moment, c'est grâce à elle qu'il existe.
Que je pourrai dire un jour que je l'ai trouvé; Le vrai amour c'est notre amitié.
Elle est mon amie, mon âme-soeur, mon "amireuse".
Y'a pas de mots pour dire combien je l'aime. Pour le meilleur et pour le pire, je serai toujours là.

Mon amie,
toi qui m'écoute répéter le même blabla encore et encore, même si tu devines comment je me sens avant même que j'aie prononcé un seul mot.
...qui veut s'assurer que j'aille bien même quand parfois tu ne vas pas bien du tout.
...qui me comprend sans me juger et qui ne se limite pas à toujours me dire ce que je veux entendre, même si ça implique de dealer avec mon caractère de merde.
Toi qui me connaît par coeur.
...qui sait comment désamorcer mes colères.
...qui embarque dans mes folies.
Toi qui  me voit sur mon 31 ou avec du mascara jusqu'au menton avec les cheveux sales en toque sur la tête et que dans tes yeux, je l'sais que tu me trouves belle pareil, ça fait du bien.
Pis tu sais, Moi aussi je te trouve toujours belle.

Quand des fois tu te demandes comme moi à quoi tu sers, sache que tu es mon irremplaçable, mon indispensable. T'es  la lumière dans mes moments plus sombres et le sourire sur mes lèvres quand j'ai juste envie de pleurer.

J'ose à peine imaginer ma vie sans toi.

C'est donc, entre autre, à ça que tu sers; à recevoir mon amour et mon amitié, à me donner le goût de me lever le matin pour envisager un bel avenir. (dans une maison avec 8 chats.. haha!)
Parce que quand je pense à tout ce qu'on a vécu et à ce qu'on continue de vivre ensemble... à rire à en pleurer, ou de pleurer jusqu'à en rire, à s'envoyer une flanquée de messages textes remplis d'émojis, à ne pas réussir à dormir tellement on a de trucs à se raconter, à nos montées de lait, aux petites joies qu'on a de trouver des cossins d'Ariel ou de s'acheter des cadeaux surprises de bébé lala, à abuser du St-hubert ou du 281,à regarder nos émissions en simultané, de se nommer marraine de nos chats...

De savoir que rien ni personne ne peut nous enlever ça, ça me fait réaliser qu'au sommet de la montagne russe, quand t'es là, y'a pas plus belle vie que la mienne.

Merci mon amie. Merci d'être TOI et d'être là.
Calvaire que j't'aime.

dimanche 4 octobre 2015

J'ai la trouille

 La vérité c'est que j'ai la trouille...

Trouver l'amour, un complice de vie, aimer et être aimée, bâtir, fonder une famille, c'est mon souhait le plus cher, mais my god que j'ai la trouille.
Comment on sait qu'on fait le bon choix? J'veux dire, on fait comment pour choisir, sans se tromper?
J'ai de la misère à choisir quoi manger pour souper, imaginez quand vient le temps de choisir mon homme.
Je ne parle pas de choisir quel gars ça me tenterait donc de frencher ou celui avec qui je partagerais mon hangover; Je parle de choisir celui avec qui ça me tente de me réveiller dans 10 ans, d'entendre des petites voix l'appeler papa, choisir pour le meilleur et pour le pire...

On fait comment pour savoir?!  Après une succession de mauvais choix, j'ai pu vraiment envie de donner le meilleur de moi-même "pour le pire"...

Comme chante Tom Odell dans sa chanson: " Toutes mes larmes ont été utilisées sur un autre amour."

Et depuis,  y'a tout ce temps où je passe à chialer que je ne trouverai jamais personne de bien, que je ne tomberai jamais en amour que je vais finir par avoir des enfants seule et y'a ce moment où je trouve enfin quelqu'un pour qui mon coeur fait 3-4 tours.
Je me met à me gonfler une baloune et à littéralement vivre dedans.
Le bon côté de la chose est que dans ma baloune, je suis heureuse et positive, j'me remet à croire que l'amour, ben ça se peut finalement.
Sauf que là, je m'auto-prend dans l'engrenage de mes scénarios et de mes questionnements exhaustifs sans fin qui font que je me met à paniquer.
Comme si je sentais que j'approchais de mon souhait et que tout d'un coup je n'étais plus certaine de vouloir qu'il se réalise tout de suite.
Après combien de temps on est supposé être capable de le faire ce choix là?

Quand c'est trop beau je me dis que ça ne se peut pas.
J'appréhende tellement une fin poche à mon histoire que je suis sensible à la moindre déception.
Des fois, j'ai vraiment de bonnes raisons d'être déçue là, je ne suis pas juste un gros bébé lala.
À ce moment là, je me dis que ça ne devait pas être le bon, que je ne faisais pas le bon choix, je me justifie l'échec de la relation pis tout doucement ma baloune dégonfle.

C'est plus facile d'avoir la trouille et de fuir que de le vivre à fond jusqu'au bout.
C'est absurde.

Des fois je me dis que j'veux lire l'histoire trop vite, qu'à la place de vivre chaque page, je me met à déjà imaginer la fin.
Je me désillusionne et j'abandonne. (Je l'avoue, parfois trop vite.)
Mais parfois c'est une question de feeling et d'instinct et je me dis que ça sert juste à rien de continuer, que je m'en vais nulpart avec mon coeur à découvert et que ça va me faire mal si j'attend trop.
(Souvent j'ai raison)

Des fois c'est mieux comme ça et des fois ça me fait mal en dedans.
 Parce qu'à chaque fois j'y ai cru. Chaque fois, j'ai vraiment voulu que ça marche et chaque fois, j'ai peur de faire le mauvais choix quand j'abandonne. Chaque fois, dans tous les cas, je me retrouve écorchée et à la case départ...Pis la case départ est pas mal loin de mon souhait le plus cher.

Je sais qu'on est pas dans un conte de fées, mais minimalement je pense qu'il faut sentir qu'on s'est trouvé, qu'on s'est choisi. Mutuellement choisi. C'est un minimum il me semble. (Je ne peux malheureusement pas juste choisir que c'est Éric Bruneau l'homme de ma vie, je sais.)

Alors, on fait comment pour sentir ça? Ça marche comment?
Faire le choix pour de bon, de se dire que rien ni personne ne pourrait le remettre en doute.
Se dire que cette personne là est la dernière personne qui entre dans notre coeur, dans notre vie et ne pas avoir la trouille.
Moi, Je ne suis plus capable, quand je me dis ça, j'ai toujous peur. J'ai peur de me tromper.

Et qu'est ce que ça change, me direz-vous. Si je me trompe j'aurai juste à recommencer. À faire un autre choix, à réessayer.

La vérité, c'est que j'ai déjà été capable de me dire ça, que cette personne était "The one; LA dernière" et quand tu te rends finalement compte que non, god que ça fait mal.
Ça déchire en dedans. Ça te vide petit à petit, parce que t'avais consciemment et volontairement choisi de tout ton coeur que cette personne était "mieux" que tout le reste de la planète pour toi;  Et  là, la vérité te frappe en pleine face: tôt ou tard t'auras à choisir quelqu'un d'autre sur la planète.
Crois-moi, t'as pu ben ben le goût de réessayer.

Alors tu chiales et tu soupires, tu te mets à envier tous les couples et les nouvelles mamans, à détester les party de Noël et la St-Valentin et à te pratiquer à faire des choix sur Tinder. Tu vois le temps passer, les années que tu pourras pas rattraper. T'as le goût de lancer des roches à ceux qui passe leur temps à te dire " t'es tellement formidable, je ne comprend pas que tu sois encore célibataire."

Ce que je comprend moi, c'est que c'est un peu de ma faute.

Même si trouver l'homme de ma vie est inespéré et que ce serait surement plus facile si j'arrêtais de me poser trop de questions;  J'ai pas envie d'en choisir un sur le tas, juste pour dire.
Je veux être capable de faire le bon choix, le meilleur pour moi...
Savoir qu'il est heureux que je le choisisse et qu'il  me choisisse aussi.
Qu'on soit capable de se tenir la main ben ben fort et que ça dure assez longtemps pour que je n'aie plus la trouille.


    

lundi 3 août 2015

Noir et blanc ( poésie de 2007 )


 
Le temps s'écoule, les jours déboulent
Une accumulation de joie, je suis ivre de toi
J'ai le coeur trop rempli,le corps à l'envers
J'ai la tete qui faiblie, j'en veux à la terre
Je dessine mon destin,esquisse de mes jours
Une ligne trop fine en guise de chemin,
qui traverse ma vie pour se lier à la tienne.
 
Des larmes coulent, des rêves s'écroulent
Une accumulation de mensonges, je suis malade de toi
J'ai la tête trop remplie, le corps en enfer
Jai le coeur qui durcit, j'en veux à la terre
Je gribouille ton destin,gâchis de mes peurs
Un trait trop sombre en guise de chemin,
qui écrase ma vie pour faire passer la tienne.
 
Le temps s'arrête, les secondes disparaissent 
Ses sourires te donnent froid,mais tu l'aime amèrement
J'ai le coeur qui expire, toi le corps entre deux
J'ai la tête meurtrie, j'en veux à la terre
Je gribouille son destin, dessein de mes malheurs
Une ligne trop fine en guise de chemin,
traverse ta vie pour se lier à la sienne
 
 
Je prend le risque et te tend de ma main une efface,
qui estompera cette ligne qui mempeche d'être tienne
Le temps s'écoule, les jours déboulent,mais 
Je dessine un pont, pour laisser y couler de l'eau
Pour accueuillir la page blanche, et le renouveau.
 
 
Les larmes s'arrêtent, mes rêves renaissent 
Tes sourires me donnent foi, je t'aime sincèrement
J'ai le coeur qui soupire, le corps en extase
J'ai la tête qui oublie, jte veux comme terre
Je dessine mon destin, m'exile dans tes yeux
Un mélange de couleur en guise de bonheur
qui tentent l'impossible pour créer un chef d'oeuvre
 
Je dessine ma vie, esquisse de mes jours
Une touche de noir dans la clarté du jour
Un soupcon de blanc dans l'obscurité nuptiale
J'arborerai le gris pour que l'harmonie s'installe...
Un tableau fascinant enrôle nos vies
Nous le peindrons ensemble si tu m'aime toi aussi 
 
 
 

mercredi 1 juillet 2015

Coup de foudre avec un vendeur

La seule chose que le vendeur a réellement à vendre, c'est lui même. C'est son meilleur produit. 
Il a testé la clientèle cible, il a développé ses techniques de ventes, il connaît son produit par cœur et il n'a rien à perdre, tout à gagner . 
Le vendeur est charmant et volubile. 
Il choisi justicieusement ses mots, tellement qu'on dirait qu'il lit dans tes pensées et dit ce que tu veux entendre. 
Il sait exactement quoi dire, quoi faire pour te donner envie de son produit sans qu'il n'ait l'air de te le vendre.
C'est irrationnel, ça semble si parfait, tu en veux sans hésiter. 
C'est si bien présenté que tu à peine à y croire. 
Depuis le temps que tu en cherches, ce serait là devant tes yeux. 

Pendant quelques secondes, tu doutes, tu te dis qu'il doit y avoir une faille quelque part, qu'il doit y avoir de minuscules clauses impossible à décoder à l'œil nu ; que c'est trop beau pour être  vrai, que plusieurs l'auraient possédé avant toi. 
Pourtant, le vendeur est bien là et semble si sincère. Tu aurais la chance d'avoir ce qu'il offre en exclusivité, du moins c'est ce que tu crois. C'est disponible et il semble te le vendre à toi ! 
Il est si fier et convaincu que son produit est le meilleur que tu y crois aussi. Tu te dis que ça doit être un petit trésor et tu souhaites trouver le moyen d'en avoir le plus longtemps possible. Tu n'en avais pas de besoin, mais maintenant que tu connais son existence tu en veux, c'est la seule chose que tu veux. 
Son discours de vente est irréprochable. Tu crois à une offre rare, quelque chose de différent.

C'est pratiquement impossible que ce qu'il t'offre corresponde autant à ce que tu recherchais. Tu te monte un beau grand scénario. Il s'est si bien vendu que tu te met à lui accorder plus d'importance qu'il le mérite réellement. Même si tu ne sais pas trop encore comment il fonctionne,  tu veux le montrer à tout le monde, tu en parles à tout le monde. Tu es vraiment emballée. Tu le manipules avec soin, tu as toujours hâte d'en faire usage, tu en rêves même. 

 L'essayer n'est pas suffisant, tu en veux plus, toujours plus.
 Tu t'imagines déjà bâtir quelque chose pour le garder pour la vie et tout faire pour ne pas le briser. Tu as peine à croire que le vendeur ait pu l'offrir à d'autres et qu'ils ont laissé passer un si beau spécimen. 
Tu es ravie de croire, qu'avec un peu de temps, tu réussiras à en prendre réellement possession.

Ça se fait très vite, trop vite. Il devient indispensable. Tu y penses toujours. Tu te trouves ridicule de vouloir autant quelque chose que tu connais à peine, mais c'est plus fort que toi. 
On te l'a mis en plein visage, sur un pied d'estale, c'était inévitable. 

Une fois que tu t'es convaincu qu'il remplirait bien la place vacante de ton cœur, 
le vendeur remballe tout. 

Il te fait patienter te disant que tu pourras en avoir encore lorsque le temps viendra, mais les jours passent et toujours rien. 
Le vendeur est toujours là, mais son produit est discontinué...
Du moins pour toi . 

Il t'a vendu quelque chose qu'il ne voulait pas vraiment t'offrir. 
Il est encore là, mais c'est comme s'il n'avait jamais existé; Que tu te retrouvais avec un beau contenant vide. 

Pendant un moment, tu continueras à imaginer ce que tu en aurais fait et tu deviendras même un peu vendeuse, toi aussi, dans l'espoir de marchander quelque chose qui lui donnera envie de te le redonner.  

Mais, le vendeur en a vu d'autres, son temps est précieux et il a encore des ventes à faire. 

Alors qu'il voulait te vendre quelque chose, toi tu as tout donné... 
Pendant un temps, c'est ton cœur et ce que TU as à offrir qui sera discontinué.