mercredi 28 octobre 2015

Petit message à mon "amireuse"

Je pourrais attendre que ce soit son anniversaire et lui écrire un petit mot touchant dans sa carte de fête qui nous ferait inévitablement verser une larme à toutes les deux, mais ce soir à la place de fixer mon plafond pendant ma nuit d'insomnie, j'avais envie de lui écrire un petit message.

La vérité c'est qu'à ce moment précis de ma vie, je me sens un peu dépassée par le temps, un peu désillusionnée, un peu perdue et un peu inutile; Comme si je ramais dans le vide pour m'en aller nulpart.
De ce temps-ci, même si je suis vraiment bien entourée, je me sens seule. J'ai ben de la misère à croire que j'ai choisis la bonne route, qu'un jour je vais trouver l'amour, qu'un jour je vais goûter au petit bonheur auquel j'aspire.
Et pourtant, peu importe combien bas descend la montagne russe de ma vie, elle, elle est toujours là dans le wagon avec moi. Elle embarque sans hésiter pis elle crie avec moi, aussi fort qu'elle le peut sans jamais lâcher ma main. Pour elle non plus ce n'est pas facile, mais à deux c'est comme si on puisait dans notre force respective pis qu'on s'en donnait un peu; qu'on se bottait les fesses mutuellement. On partage nos faiblesses et on se rend plus fortes. On parsème notre petite misère passagère de fous rires et de petits bonheurs.

Notre amitié c'est ce que j'ai de plus fort, de plus vrai.

Et si c'était ça le vrai bonheur? Bâtir une amitié comme on bâtit une relation de couple?
La préserver et la chérir pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare?
C'est fou à dire je sais, mais pour moi, le vrai amour en ce moment, c'est grâce à elle qu'il existe.
Que je pourrai dire un jour que je l'ai trouvé; Le vrai amour c'est notre amitié.
Elle est mon amie, mon âme-soeur, mon "amireuse".
Y'a pas de mots pour dire combien je l'aime. Pour le meilleur et pour le pire, je serai toujours là.

Mon amie,
toi qui m'écoute répéter le même blabla encore et encore, même si tu devines comment je me sens avant même que j'aie prononcé un seul mot.
...qui veut s'assurer que j'aille bien même quand parfois tu ne vas pas bien du tout.
...qui me comprend sans me juger et qui ne se limite pas à toujours me dire ce que je veux entendre, même si ça implique de dealer avec mon caractère de merde.
Toi qui me connaît par coeur.
...qui sait comment désamorcer mes colères.
...qui embarque dans mes folies.
Toi qui  me voit sur mon 31 ou avec du mascara jusqu'au menton avec les cheveux sales en toque sur la tête et que dans tes yeux, je l'sais que tu me trouves belle pareil, ça fait du bien.
Pis tu sais, Moi aussi je te trouve toujours belle.

Quand des fois tu te demandes comme moi à quoi tu sers, sache que tu es mon irremplaçable, mon indispensable. T'es  la lumière dans mes moments plus sombres et le sourire sur mes lèvres quand j'ai juste envie de pleurer.

J'ose à peine imaginer ma vie sans toi.

C'est donc, entre autre, à ça que tu sers; à recevoir mon amour et mon amitié, à me donner le goût de me lever le matin pour envisager un bel avenir. (dans une maison avec 8 chats.. haha!)
Parce que quand je pense à tout ce qu'on a vécu et à ce qu'on continue de vivre ensemble... à rire à en pleurer, ou de pleurer jusqu'à en rire, à s'envoyer une flanquée de messages textes remplis d'émojis, à ne pas réussir à dormir tellement on a de trucs à se raconter, à nos montées de lait, aux petites joies qu'on a de trouver des cossins d'Ariel ou de s'acheter des cadeaux surprises de bébé lala, à abuser du St-hubert ou du 281,à regarder nos émissions en simultané, de se nommer marraine de nos chats...

De savoir que rien ni personne ne peut nous enlever ça, ça me fait réaliser qu'au sommet de la montagne russe, quand t'es là, y'a pas plus belle vie que la mienne.

Merci mon amie. Merci d'être TOI et d'être là.
Calvaire que j't'aime.

dimanche 4 octobre 2015

J'ai la trouille

 La vérité c'est que j'ai la trouille...

Trouver l'amour, un complice de vie, aimer et être aimée, bâtir, fonder une famille, c'est mon souhait le plus cher, mais my god que j'ai la trouille.
Comment on sait qu'on fait le bon choix? J'veux dire, on fait comment pour choisir, sans se tromper?
J'ai de la misère à choisir quoi manger pour souper, imaginez quand vient le temps de choisir mon homme.
Je ne parle pas de choisir quel gars ça me tenterait donc de frencher ou celui avec qui je partagerais mon hangover; Je parle de choisir celui avec qui ça me tente de me réveiller dans 10 ans, d'entendre des petites voix l'appeler papa, choisir pour le meilleur et pour le pire...

On fait comment pour savoir?!  Après une succession de mauvais choix, j'ai pu vraiment envie de donner le meilleur de moi-même "pour le pire"...

Comme chante Tom Odell dans sa chanson: " Toutes mes larmes ont été utilisées sur un autre amour."

Et depuis,  y'a tout ce temps où je passe à chialer que je ne trouverai jamais personne de bien, que je ne tomberai jamais en amour que je vais finir par avoir des enfants seule et y'a ce moment où je trouve enfin quelqu'un pour qui mon coeur fait 3-4 tours.
Je me met à me gonfler une baloune et à littéralement vivre dedans.
Le bon côté de la chose est que dans ma baloune, je suis heureuse et positive, j'me remet à croire que l'amour, ben ça se peut finalement.
Sauf que là, je m'auto-prend dans l'engrenage de mes scénarios et de mes questionnements exhaustifs sans fin qui font que je me met à paniquer.
Comme si je sentais que j'approchais de mon souhait et que tout d'un coup je n'étais plus certaine de vouloir qu'il se réalise tout de suite.
Après combien de temps on est supposé être capable de le faire ce choix là?

Quand c'est trop beau je me dis que ça ne se peut pas.
J'appréhende tellement une fin poche à mon histoire que je suis sensible à la moindre déception.
Des fois, j'ai vraiment de bonnes raisons d'être déçue là, je ne suis pas juste un gros bébé lala.
À ce moment là, je me dis que ça ne devait pas être le bon, que je ne faisais pas le bon choix, je me justifie l'échec de la relation pis tout doucement ma baloune dégonfle.

C'est plus facile d'avoir la trouille et de fuir que de le vivre à fond jusqu'au bout.
C'est absurde.

Des fois je me dis que j'veux lire l'histoire trop vite, qu'à la place de vivre chaque page, je me met à déjà imaginer la fin.
Je me désillusionne et j'abandonne. (Je l'avoue, parfois trop vite.)
Mais parfois c'est une question de feeling et d'instinct et je me dis que ça sert juste à rien de continuer, que je m'en vais nulpart avec mon coeur à découvert et que ça va me faire mal si j'attend trop.
(Souvent j'ai raison)

Des fois c'est mieux comme ça et des fois ça me fait mal en dedans.
 Parce qu'à chaque fois j'y ai cru. Chaque fois, j'ai vraiment voulu que ça marche et chaque fois, j'ai peur de faire le mauvais choix quand j'abandonne. Chaque fois, dans tous les cas, je me retrouve écorchée et à la case départ...Pis la case départ est pas mal loin de mon souhait le plus cher.

Je sais qu'on est pas dans un conte de fées, mais minimalement je pense qu'il faut sentir qu'on s'est trouvé, qu'on s'est choisi. Mutuellement choisi. C'est un minimum il me semble. (Je ne peux malheureusement pas juste choisir que c'est Éric Bruneau l'homme de ma vie, je sais.)

Alors, on fait comment pour sentir ça? Ça marche comment?
Faire le choix pour de bon, de se dire que rien ni personne ne pourrait le remettre en doute.
Se dire que cette personne là est la dernière personne qui entre dans notre coeur, dans notre vie et ne pas avoir la trouille.
Moi, Je ne suis plus capable, quand je me dis ça, j'ai toujous peur. J'ai peur de me tromper.

Et qu'est ce que ça change, me direz-vous. Si je me trompe j'aurai juste à recommencer. À faire un autre choix, à réessayer.

La vérité, c'est que j'ai déjà été capable de me dire ça, que cette personne était "The one; LA dernière" et quand tu te rends finalement compte que non, god que ça fait mal.
Ça déchire en dedans. Ça te vide petit à petit, parce que t'avais consciemment et volontairement choisi de tout ton coeur que cette personne était "mieux" que tout le reste de la planète pour toi;  Et  là, la vérité te frappe en pleine face: tôt ou tard t'auras à choisir quelqu'un d'autre sur la planète.
Crois-moi, t'as pu ben ben le goût de réessayer.

Alors tu chiales et tu soupires, tu te mets à envier tous les couples et les nouvelles mamans, à détester les party de Noël et la St-Valentin et à te pratiquer à faire des choix sur Tinder. Tu vois le temps passer, les années que tu pourras pas rattraper. T'as le goût de lancer des roches à ceux qui passe leur temps à te dire " t'es tellement formidable, je ne comprend pas que tu sois encore célibataire."

Ce que je comprend moi, c'est que c'est un peu de ma faute.

Même si trouver l'homme de ma vie est inespéré et que ce serait surement plus facile si j'arrêtais de me poser trop de questions;  J'ai pas envie d'en choisir un sur le tas, juste pour dire.
Je veux être capable de faire le bon choix, le meilleur pour moi...
Savoir qu'il est heureux que je le choisisse et qu'il  me choisisse aussi.
Qu'on soit capable de se tenir la main ben ben fort et que ça dure assez longtemps pour que je n'aie plus la trouille.


    

lundi 3 août 2015

Noir et blanc ( poésie de 2007 )


 
Le temps s'écoule, les jours déboulent
Une accumulation de joie, je suis ivre de toi
J'ai le coeur trop rempli,le corps à l'envers
J'ai la tete qui faiblie, j'en veux à la terre
Je dessine mon destin,esquisse de mes jours
Une ligne trop fine en guise de chemin,
qui traverse ma vie pour se lier à la tienne.
 
Des larmes coulent, des rêves s'écroulent
Une accumulation de mensonges, je suis malade de toi
J'ai la tête trop remplie, le corps en enfer
Jai le coeur qui durcit, j'en veux à la terre
Je gribouille ton destin,gâchis de mes peurs
Un trait trop sombre en guise de chemin,
qui écrase ma vie pour faire passer la tienne.
 
Le temps s'arrête, les secondes disparaissent 
Ses sourires te donnent froid,mais tu l'aime amèrement
J'ai le coeur qui expire, toi le corps entre deux
J'ai la tête meurtrie, j'en veux à la terre
Je gribouille son destin, dessein de mes malheurs
Une ligne trop fine en guise de chemin,
traverse ta vie pour se lier à la sienne
 
 
Je prend le risque et te tend de ma main une efface,
qui estompera cette ligne qui mempeche d'être tienne
Le temps s'écoule, les jours déboulent,mais 
Je dessine un pont, pour laisser y couler de l'eau
Pour accueuillir la page blanche, et le renouveau.
 
 
Les larmes s'arrêtent, mes rêves renaissent 
Tes sourires me donnent foi, je t'aime sincèrement
J'ai le coeur qui soupire, le corps en extase
J'ai la tête qui oublie, jte veux comme terre
Je dessine mon destin, m'exile dans tes yeux
Un mélange de couleur en guise de bonheur
qui tentent l'impossible pour créer un chef d'oeuvre
 
Je dessine ma vie, esquisse de mes jours
Une touche de noir dans la clarté du jour
Un soupcon de blanc dans l'obscurité nuptiale
J'arborerai le gris pour que l'harmonie s'installe...
Un tableau fascinant enrôle nos vies
Nous le peindrons ensemble si tu m'aime toi aussi 
 
 
 

mercredi 1 juillet 2015

Coup de foudre avec un vendeur

La seule chose que le vendeur a réellement à vendre, c'est lui même. C'est son meilleur produit. 
Il a testé la clientèle cible, il a développé ses techniques de ventes, il connaît son produit par cœur et il n'a rien à perdre, tout à gagner . 
Le vendeur est charmant et volubile. 
Il choisi justicieusement ses mots, tellement qu'on dirait qu'il lit dans tes pensées et dit ce que tu veux entendre. 
Il sait exactement quoi dire, quoi faire pour te donner envie de son produit sans qu'il n'ait l'air de te le vendre.
C'est irrationnel, ça semble si parfait, tu en veux sans hésiter. 
C'est si bien présenté que tu à peine à y croire. 
Depuis le temps que tu en cherches, ce serait là devant tes yeux. 

Pendant quelques secondes, tu doutes, tu te dis qu'il doit y avoir une faille quelque part, qu'il doit y avoir de minuscules clauses impossible à décoder à l'œil nu ; que c'est trop beau pour être  vrai, que plusieurs l'auraient possédé avant toi. 
Pourtant, le vendeur est bien là et semble si sincère. Tu aurais la chance d'avoir ce qu'il offre en exclusivité, du moins c'est ce que tu crois. C'est disponible et il semble te le vendre à toi ! 
Il est si fier et convaincu que son produit est le meilleur que tu y crois aussi. Tu te dis que ça doit être un petit trésor et tu souhaites trouver le moyen d'en avoir le plus longtemps possible. Tu n'en avais pas de besoin, mais maintenant que tu connais son existence tu en veux, c'est la seule chose que tu veux. 
Son discours de vente est irréprochable. Tu crois à une offre rare, quelque chose de différent.

C'est pratiquement impossible que ce qu'il t'offre corresponde autant à ce que tu recherchais. Tu te monte un beau grand scénario. Il s'est si bien vendu que tu te met à lui accorder plus d'importance qu'il le mérite réellement. Même si tu ne sais pas trop encore comment il fonctionne,  tu veux le montrer à tout le monde, tu en parles à tout le monde. Tu es vraiment emballée. Tu le manipules avec soin, tu as toujours hâte d'en faire usage, tu en rêves même. 

 L'essayer n'est pas suffisant, tu en veux plus, toujours plus.
 Tu t'imagines déjà bâtir quelque chose pour le garder pour la vie et tout faire pour ne pas le briser. Tu as peine à croire que le vendeur ait pu l'offrir à d'autres et qu'ils ont laissé passer un si beau spécimen. 
Tu es ravie de croire, qu'avec un peu de temps, tu réussiras à en prendre réellement possession.

Ça se fait très vite, trop vite. Il devient indispensable. Tu y penses toujours. Tu te trouves ridicule de vouloir autant quelque chose que tu connais à peine, mais c'est plus fort que toi. 
On te l'a mis en plein visage, sur un pied d'estale, c'était inévitable. 

Une fois que tu t'es convaincu qu'il remplirait bien la place vacante de ton cœur, 
le vendeur remballe tout. 

Il te fait patienter te disant que tu pourras en avoir encore lorsque le temps viendra, mais les jours passent et toujours rien. 
Le vendeur est toujours là, mais son produit est discontinué...
Du moins pour toi . 

Il t'a vendu quelque chose qu'il ne voulait pas vraiment t'offrir. 
Il est encore là, mais c'est comme s'il n'avait jamais existé; Que tu te retrouvais avec un beau contenant vide. 

Pendant un moment, tu continueras à imaginer ce que tu en aurais fait et tu deviendras même un peu vendeuse, toi aussi, dans l'espoir de marchander quelque chose qui lui donnera envie de te le redonner.  

Mais, le vendeur en a vu d'autres, son temps est précieux et il a encore des ventes à faire. 

Alors qu'il voulait te vendre quelque chose, toi tu as tout donné... 
Pendant un temps, c'est ton cœur et ce que TU as à offrir qui sera discontinué. 

 

mardi 28 avril 2015

Dormir

Il y a tous ces matins où l'on se réveille sans se rappeler de nos rêves...
D'autres nuits qui sont si remplies de rêves  qu'on serait riche si on pouvait les commercialiser en films  le matin venu ...
Il y a ces nuits qui nous font prisonniers de cauchemars  ridicules  et nous laissent encore plus fatigués  au réveil ...
Ces nuits blanches  à  fixer le plafond maudissant l'insomnie et le matin qui arrive beaucoup trop vite..
Ces journées remplies de siestes qui nous rendent complètement zombies..
Et il y a ces nuits  où on est si bien , qu'on ne voudrait jamais se réveiller ..

J'ai connu une autre nuit. Un sommeil que je ne pensais pas connaître, que je ne voulais pas connaître.
Une nuit arrivée trop vite où je n'ai pas eu le temps de rêver,. Une  sieste trop courte qui m'a réveillé dans un cauchemar duquel j'aurais pu ne jamais me réveiller ...

Mes paupières  lourdes, mes yeux difficiles à garder ouverts.
Je lutte, j'arrive, je suis si près...
Ma vitre n'était pas baissée, mais la musique jouait ..
Je ne l'entendais plus, je commençais à rêver .

Je me suis réveillée dans l'impact assourdissant de ma voiture qui en percutait une autre stationnée.
De la ferraille ruinée, des débris qui traînent,  un réveil brutal.

Les scénarios déboulent dans ma tête , les " et si" me hantent,. je suis indemne, je ne réalise pas.

Courbatures, maux de têtes , petits bleus et assurances qui doublent pour me rappeler ce cauchemar .
On dit que la vie choisit notre heure. Ce n'était pas la mienne. Ce n'était pourtant pas non plus l'heure de dormir .

Je ne pensais jamais que ça allait m'arriver. On voit ça dans les pubs et les nouvelles, ça n'arrive qu'aux autres.

"Sois prudente sur la route, je t'aime"  -maman

Je conduisais prudemment, respectais la vitesse,  j'ai fait tout mes stops  et je n'ai pas touché à mon Cell.  Ma faute? La fatigue.

Cette nuit là aurait pu être la plus longue nuit de toute ma vie.
Une scène de film que personne n'aurait voulu commercialiser.

Je n'ai jamais eu aussi honte de m'endormir.
... je n'ai jamais été aussi contente de me réveiller.

mardi 17 mars 2015

Je suis une princesse



Je suis indéniablement une princesse ! Méprenez-vous, je ne suis pas une princesse dans le sens que je suis chiante, exigeante, matérialiste et capricieuse; Je suis une princesse parce que Je serai toujours une petite fille rêveuse, avec un cœur immense qui ne demande qu'à croire aux contes de fées...

J'ai grandi avec un amour sans borne pour les films de Waltdisney et encore aujourd'hui, je les adore!

Bon ok, j'ai de trop grands pieds pour porter des chaussures de verres et c'est quand la neige fond que je me sens délivrée, mais sinon je suis clairement l'une des leurs... 

Je passerais mes journées à dormir en attente d'un baiser.
À défaut d'avoir des oiseaux et des souris à qui chanter, je parle à mes chats. ( même s'ils ne font que mettre du poil sur mes vêtements à la place de me confectionner des robes)
Je ne trouverai jamais mes cheveux assez longs; 
J'aime les "bêtes" poilues (barbues et chevelues)
En tant qu'éducatrice, je serai souvent entourée de 7 "nain-fants"... parfois grincheux, parfois timides.
Je passerais ma vie dans l'eau, mais par amour, et surtout pour le beau Éric, si j'avais une queue de poisson, je l'échangerais sans hésitation pour des jambes... pour être "part of his world".

Ok, ça ne me dérangerait pas de ne pas vivre dans un château; de ne pas avoir de vaisselles ni de meubles qui parlent;  De ne pas posséder de diadème ni de fortune. Je ne tiens pas non plus à ce que mon meilleur ami soit un tigre ou un bonhomme de neige et il m'importerait peu que mes tapis ne soient pas volants. 

Je rêve juste qu'on m'invite à toutes les célébrations, tous les bals et tous les galas.. Faire partie de ce monde que je convoite.
Les flashs des kodaks remplaceraient parfaitement les étincelles de fée clochette. :)
Telle une vraie princesse, me faire coiffer, maquiller et troquer mes vêtements mous contre des somptueuses robes; Marcher fièrement au bras d'un beau prince en costard, mais ne pas avoir à rentrer avant minuit. 

La vérité c'est que je veux croire que tout est possible. Je veux croire que je peux réaliser mes rêves, atteindre mes buts, vivre mon propre conte.

Surtout, Je veux croire à cette magie absurde; Croire que c'est possible de rencontrer un pur inconnu qui me sauvera la vie ou me fera valser, de qui je tomberai amoureuse. 
De croire que ça se peut d'embrasser des crapauds jusqu'à ce que l'un d'entre eux change et soit charmant et qu'il soit le bon.
Je veux croire au coup de foudre au premier regard, au baiser qui fait renaître; À cette passion et cet amour qui se développent, deviennent éternels et qui déplacent des montagnes sur une trame sonore quétaine à souhait. 

Trouver quelqu'un qui fera de moi sa reine avec qui j'écrirai notre histoire et savoir qu'un jour, quelqu'un la racontera en disant ...

"ils vécurent  heureux et eurent beaucoup d'enfants."
"They lived happily Ever After"


dimanche 8 mars 2015

Horloge Biologique


Ah sacrée horloge..

Horloge qui représente tellement plus qu'une série de tic tacs biologiques qui donne envie d'être mère..

Avoir l'horloge biologique qui sonne c'est aussi avoir un cadran déréglé dans la tête qui tourne beaucoup trop vite. Un cadran sans chiffre ni aiguille qui nous fait continuellement penser, réfléchir,espérer. Un cadran qui rend émotive, qui rend nostalgique.

Le cadran nous indique que le temps passe, que les gens qu'on aime vieillissent, qu'on vieillit.

Avoir hâte d'être mère, c'est surtout avoir envie de voir la nôtre devenir grand-mère et qu'elle puisse l'être le plus longtemps possible.

C'est une presse de donner vie dans l'espoir de voir notre enfant marcher avant que nos parents n'aient plus la force de courir avec lui...de le voir dessiner avec notre vieil oncle comme il le faisait avec nous petite, l'espoir de pouvoir lui présenter toute notre famille au grand complet sans avoir à parler au passé en pointant du doigt dans un vieil album photos.. c'est la hâte d'honorer des promesses comme '' Quand on sera grandes, nos enfants vont jouer ensemble''...
C'est une presse de vivre, de donner vie, avant qu'il soit trop tard.

L'horloge biologique qui sonne rappelle à chaque seconde le temps qui passe, qui passe trop vite, elle rappelle qu'on est rendues là, qu'on est rendues grandes.

Le désir d'être mère c'est l'horloge qui sonne de plus en plus fort avec les années qui s'écoulent, avec le décompte des naissances autour de soi, des ''félicitations'' que l'on envoie, des ''showers'' de bébés auxquels on va, des relations qui ne fonctionnent pas.

C'est le cadran qui se dérègle pris entre la joie de devenir tante, d'être nommée marraine et la tristesse de notre tour qui se fait attendre.
Le cadran qui déraille pris entre la joie de voir grandir les enfants de nos sœurs, nos frères, nos amies ou de nos cousines, mais la tristesse de les voir vieillir alors qu'ils ne jouent pas avec les nôtres. Le cadran qui nous fait voir que le temps emporte avec lui de si belles promesses... malgré nous.

Comme le temps, l'horloge biologique ne se remonte pas, elle ne se contrôle pas non plus. Elle fait tourner ses aiguilles comme on tourne les pages d'un livre. Elles tournent même quand on se demande à quel moment commencera notre vraie histoire; Même si on ne connaît pas la fin et même quand on vient à se demander si notre tour viendra.

Le temps, qui n'attend pas, fait sonner l'horloge...

Tic Tacs bien ancrés en soi avec le désir de trouver celui qui n'aura pas peur de l'entendre sonner;

Un désir grandiose de créer la vie avec l'amour, de devenir une maman... de se faire appeler ''maman.''
Une hâte de bâtir une famille, de revivre des parcelles de notre enfance, de transmettre ce qu'on est et ce qu'on a de meilleur, de se sentir utile, d'aimer inconditionnellement, de donner un sens à notre existence …

vendredi 6 mars 2015

La Barmaid

"Tu fais quoi dans la vie?"

J'ai fait plusieurs études non-complétées, ça m'a pris du temps à me brancher. Puis j'ai fait un cours en animation télé et radio et présentement j'étudie en éducation à l'enfance. Je suis à l'école 5 jours semaine et je pense poursuivre mes études pour être prof au primaire. Je travaille également sur des projets web/télé qui me tiennent à coeur et récemment j'ai commencé à écrire dans un blog. Je suis bien occupée. J'ai hâte de travailler dans mon domaine, de bâtir quelque chose avec un homme que j'aime et d'avoir des enfants...

"Ok, mais tu fais quoi comme travail?"

La question qui tue. On a beau être fier et relativement satisfait de ce qu'on a accompli jusqu'à présent ou des projets qu'on a entamé pour notre avenir, quand on travaille dans les bars, cette question vient toujours ébranler notre confiance. Comme si on voyait le jugement arriver à la course avant même que la réponse sorte de notre bouche.

 "Je suis barmaid"

Peu importe ce qu'on fait d'autre, le nombre de voyages qu'on a fait, la quantité d'épreuves qu'on a traversé, les années passées à l'école, peu importe qu'on travaille 1 ou 7 jours dans un bar; À la seconde où "barmaid" est prononcé, on est catégorisé.

On devient tout d'un coup une adepte des nuits blanches, une abonnée aux hangovers, une machine de "cruise", un party animal avec qui il est IMPOSSIBLE de bâtir quelque chose de sérieux, parce qu'on le sait bien, une barmaid c'est le fun pour la nuit, mais pas pour la vie.

Tu es célibataire et barmaid? Bonne chance.

Ironiquement, qui ne s'est jamais fait dire " T'es une belle fille et tu travailles dans un bar,ça doit pas être dur de te trouver quelqu'un!"

Ce serait vrai si les gens allaient voir plus loin que ces fatidiques préjugés...

Un bar, un rassemblement de gens qui décident d'y aller parce qu'ils veulent s'amuser et/ou parce qu'ils sont prêts à laisser tomber toutes leurs inhibitions ou presque en échange de quelques onces d'alcool.

Derrière le bar, une barmaid accueille tout ces gens, souri, danse, écoute (psychanalyse parfois), sert à boire, trinque quelques shooters et jase avec qui voudra bien jaser avec elle. Bien qu'elle aime les gens, elle fait surtout son travail.

Les heures passent..

Le taux d'hormones dans la place accroît au même rythme que le taux d'alcoolémie.

Sous le regard de la barmaid prise derrière son bar, des liens se tissent, des numéros de téléphone s'échangent, des "frenchs" se donnent. La barmaid elle, elle travaille.                                         

Est-ce qu'elle "chasse" parfois? Ça arrive. Est-ce qu'elle flirt? Pourquoi pas? :)

Plus souvent qu'autrement, le gars qu'elle a repéré, est en couple, avec une gang de filles ,
gai, l'a bizarrement placé sur un pied d'estale hors de sa ligue ou il joue les indépendants sous prétexte de ne pas vouloir être "un de plus".
Il préfère soutenir son orgueil que de simplement oser aller engendrer une conversation avec elle. Pire encore, il osera attendre d'être assez bourré, après l'avoir ignoré toute la soirée, pour lui demander maladroitement de partir avec lui ou de lui donner son numéro de téléphone. -_-

À la fermeture du bar ou avant, les plus chanceux, auront rencontré quelqu'un de bien avec qui ils iront éventuellement souper, voir un film ou reprendre un verre et qui sait, d'autres auront réussi à trouver des conquêtes d'une nuit alors que certains, moins chanceux, repartiront bredouille, avec un mal de tête, finiront par texter leur ex, dormiront la tête sur le rebord du bol et/ou ne se souviendront plus de rien au lever du jour.

Oui il peut arriver que la barmaid CÉLIBATAIRE en french un sur le coin du bar, donne son numéro et pense à repartir en taxi faute d'avoir abusé de l'alcool. Après tout c'est une belle fille, elle est célibataire, elle peut bien s'amuser comme tout le monde.

Mais chaque fois, à la fermeture l'histoire est sensiblement la même. La barmaid fait du ménage, compte sa caisse et repart avec son pourboire.
Certaines iront se coucher près de leur homme, d'autres au chevet de leurs enfants alors que d'autres retrouveront leur lit désert juste avant que le soleil se lève. Toutes satisfaites d'avoir complété une autre soirée de travail.

"Tu fais quoi comme travail?"

"Je travaille les soirs de fins de semaine à écouter de la bonne musique, à danser, à rencontrer plein de gens et à avoir du plaisir. Ça me laisse beaucoup de temps pour mes études et mes passions. J'ai une tête sur les épaules et je réussis à mettre de l'argent de côté. J'adore le service à la clientèle, j'aime mon travail."

"Je suis barmaid."

mardi 3 mars 2015

''In a relationship'' avec Tinder

Phénomène Tinder ...
 Plusieurs disent qu'à la base c'est pour rencontrer rapidement et finir au lit, mais pour d'autres, c'est une differente formule de sites de rencontres... On le juge tous, mais on s'y fait tous prendre un jour ou l'autre. On connaît tous au moins quelqu'un à qui ça a agréablement servi et/ou pour qui le match a réellement fonctionné, alors on se dit, pourquoi pas ? Tinder devient un sujet de conversation divertissant, un jeu, ou pour certains, une quête ...

... Fidèles adeptes des réseaux sociaux et du "Swipe left" sur Tinder pour qui se réveiller dans un lit vide, avec un cellulaire qui repose sur l'oreiller voisine, est devenu une routine persistante. Désillusionnés et insomniaques, en quête d'un clic qui changera notre vie, on carbure aux "likes" et on s'enthousiasme devant un rare et nouveau match tinder potable. Potable qui signifie que la description est minimale et accrocheuse, que les premiers messages échangés ne sont pas bourrés de fautes, ni une demande semi-polie d'avoir du sexe. Quelques belles photos suffisent pour amorcer une "aventure". Dès les premiers échanges, le scénario se met en branle. C'est absurde, mais, on s'attache à ces photos, au départ on passe en entrevue, puis on fini par s'ouvrir à l'autre sans retenue comme si on écrivait dans un journal intime. On comble un vide.

 La formule? Des messages à toutes les heures du jour! Entretenir une relation, s'ennuyer et s'impatienter devant les messages non lus. À plus long terme, les messages de "bon matin, passe une belle journée " ou de "bonne nuit, on se parle demain " deviennent signes de pur intérêt, presque d'engagement. Ils deviennent des indispensables. On accumule les messages et on se voit... Par selfies. Une relation virtuelle qui donne l'impression de maintenant dormir avec quelqu'un lorsqu'on dépose le cellulaire sur l'oreiller.

 Une relation facile. On ne révèle que le meilleur de soi, on interprète chaque message de la meilleure façon possible et on est constamment à l'affût de signes ou de compatibilités subtiles pour justifier l'existence de la "relation" qui, on s'en doute, ne mène visiblement nul part. Mais, les scénarios sont puissants. Le courant passe sous forme de textos et les photos nous alimentent. On souri à l'écran, on le regarde comme s'il était humain... Puis, les messages s'essoufflent, les journées de silence se font plus fréquentes, la mauvaise blague ne fait plus rire, on se questionne, on se tanne et l'intérêt se dissout. On vit une rupture. Une rupture avec quelqu'un qu'on n'a jamais rencontré. Un "unfriend" sans explication signe la fin de cette dite relation. Tinder, festival des relations éphémères. Source inépuisable de faces qui défilent dans l'attente inavouée de trouver "THE" match.

Pourquoi? Pour le plaisir, par curiosité, après une rupture, pour passer le temps, à cause d'une gageure ou encore parce qu'un ami un peu drunk nous a inscrit et swipe à notre place. Un catalogue dans lequel on magasine dans l'espoir de peut être tomber sur un bon "deal". Le problème? De trop grandes attentes pour une banale et louche application. On bâtit dans notre tête quelque chose de grandiose, un scénario heureux qui, plus souvent qu'autrement, s'effondre avant même qu'aie lieu la première vraie rencontre ou pire encore, lorsqu'elle a lieu.

 On délaisse tinder pour un temps et on fini par "swiper" encore.

Bienvenue sur mon blog

Dimanche dernier, je remplissais un questionnaire...
À la question ''Quel est votre passe-temps favori?'' J'ai répondu ''écrire''. 
Depuis, je n'arrête pas d'y penser et je réalise que je n'écris pas assez souvent. J'adore pourtant jouer avec les mots, les belles tournures de phrases, composer et fignoler ma pensée. 
Je me laisse très souvent guider par mon coeur dans la vie. Je vis mes émotions pleinement et je suis capable de les verbaliser aisément. Les écrire, c'est encore mieux. J'ai beaucoup de choses à dire et à partager et je crois que vous pourriez facilement vous identifier à moi ou du moins, vous reconnaître dans certains de mes écrits. 

Sur ce blog, ''Behind the Cyn'', je vous invite dans l'envers de mon décor. Un jeu de mot tout indiqué pour vous dire qu'ici, je partagerai ma vie, mes questionnements, mes tourments, mes opinions et mes points de vue. Avec beaucoup de sensibillité et parfois avec une belle touche d'humour, j'écrirai, sans filtre ou presque, ce qui se trame dans ma tête.
Je consacre enfin du temps à mon passe-temps favori, je prends du temps pour moi, pour écrire.
C'est en toute humilité que je vous invite à me lire.

Au plaisir
Cynthia