mardi 17 mars 2015

Je suis une princesse



Je suis indéniablement une princesse ! Méprenez-vous, je ne suis pas une princesse dans le sens que je suis chiante, exigeante, matérialiste et capricieuse; Je suis une princesse parce que Je serai toujours une petite fille rêveuse, avec un cœur immense qui ne demande qu'à croire aux contes de fées...

J'ai grandi avec un amour sans borne pour les films de Waltdisney et encore aujourd'hui, je les adore!

Bon ok, j'ai de trop grands pieds pour porter des chaussures de verres et c'est quand la neige fond que je me sens délivrée, mais sinon je suis clairement l'une des leurs... 

Je passerais mes journées à dormir en attente d'un baiser.
À défaut d'avoir des oiseaux et des souris à qui chanter, je parle à mes chats. ( même s'ils ne font que mettre du poil sur mes vêtements à la place de me confectionner des robes)
Je ne trouverai jamais mes cheveux assez longs; 
J'aime les "bêtes" poilues (barbues et chevelues)
En tant qu'éducatrice, je serai souvent entourée de 7 "nain-fants"... parfois grincheux, parfois timides.
Je passerais ma vie dans l'eau, mais par amour, et surtout pour le beau Éric, si j'avais une queue de poisson, je l'échangerais sans hésitation pour des jambes... pour être "part of his world".

Ok, ça ne me dérangerait pas de ne pas vivre dans un château; de ne pas avoir de vaisselles ni de meubles qui parlent;  De ne pas posséder de diadème ni de fortune. Je ne tiens pas non plus à ce que mon meilleur ami soit un tigre ou un bonhomme de neige et il m'importerait peu que mes tapis ne soient pas volants. 

Je rêve juste qu'on m'invite à toutes les célébrations, tous les bals et tous les galas.. Faire partie de ce monde que je convoite.
Les flashs des kodaks remplaceraient parfaitement les étincelles de fée clochette. :)
Telle une vraie princesse, me faire coiffer, maquiller et troquer mes vêtements mous contre des somptueuses robes; Marcher fièrement au bras d'un beau prince en costard, mais ne pas avoir à rentrer avant minuit. 

La vérité c'est que je veux croire que tout est possible. Je veux croire que je peux réaliser mes rêves, atteindre mes buts, vivre mon propre conte.

Surtout, Je veux croire à cette magie absurde; Croire que c'est possible de rencontrer un pur inconnu qui me sauvera la vie ou me fera valser, de qui je tomberai amoureuse. 
De croire que ça se peut d'embrasser des crapauds jusqu'à ce que l'un d'entre eux change et soit charmant et qu'il soit le bon.
Je veux croire au coup de foudre au premier regard, au baiser qui fait renaître; À cette passion et cet amour qui se développent, deviennent éternels et qui déplacent des montagnes sur une trame sonore quétaine à souhait. 

Trouver quelqu'un qui fera de moi sa reine avec qui j'écrirai notre histoire et savoir qu'un jour, quelqu'un la racontera en disant ...

"ils vécurent  heureux et eurent beaucoup d'enfants."
"They lived happily Ever After"


dimanche 8 mars 2015

Horloge Biologique


Ah sacrée horloge..

Horloge qui représente tellement plus qu'une série de tic tacs biologiques qui donne envie d'être mère..

Avoir l'horloge biologique qui sonne c'est aussi avoir un cadran déréglé dans la tête qui tourne beaucoup trop vite. Un cadran sans chiffre ni aiguille qui nous fait continuellement penser, réfléchir,espérer. Un cadran qui rend émotive, qui rend nostalgique.

Le cadran nous indique que le temps passe, que les gens qu'on aime vieillissent, qu'on vieillit.

Avoir hâte d'être mère, c'est surtout avoir envie de voir la nôtre devenir grand-mère et qu'elle puisse l'être le plus longtemps possible.

C'est une presse de donner vie dans l'espoir de voir notre enfant marcher avant que nos parents n'aient plus la force de courir avec lui...de le voir dessiner avec notre vieil oncle comme il le faisait avec nous petite, l'espoir de pouvoir lui présenter toute notre famille au grand complet sans avoir à parler au passé en pointant du doigt dans un vieil album photos.. c'est la hâte d'honorer des promesses comme '' Quand on sera grandes, nos enfants vont jouer ensemble''...
C'est une presse de vivre, de donner vie, avant qu'il soit trop tard.

L'horloge biologique qui sonne rappelle à chaque seconde le temps qui passe, qui passe trop vite, elle rappelle qu'on est rendues là, qu'on est rendues grandes.

Le désir d'être mère c'est l'horloge qui sonne de plus en plus fort avec les années qui s'écoulent, avec le décompte des naissances autour de soi, des ''félicitations'' que l'on envoie, des ''showers'' de bébés auxquels on va, des relations qui ne fonctionnent pas.

C'est le cadran qui se dérègle pris entre la joie de devenir tante, d'être nommée marraine et la tristesse de notre tour qui se fait attendre.
Le cadran qui déraille pris entre la joie de voir grandir les enfants de nos sœurs, nos frères, nos amies ou de nos cousines, mais la tristesse de les voir vieillir alors qu'ils ne jouent pas avec les nôtres. Le cadran qui nous fait voir que le temps emporte avec lui de si belles promesses... malgré nous.

Comme le temps, l'horloge biologique ne se remonte pas, elle ne se contrôle pas non plus. Elle fait tourner ses aiguilles comme on tourne les pages d'un livre. Elles tournent même quand on se demande à quel moment commencera notre vraie histoire; Même si on ne connaît pas la fin et même quand on vient à se demander si notre tour viendra.

Le temps, qui n'attend pas, fait sonner l'horloge...

Tic Tacs bien ancrés en soi avec le désir de trouver celui qui n'aura pas peur de l'entendre sonner;

Un désir grandiose de créer la vie avec l'amour, de devenir une maman... de se faire appeler ''maman.''
Une hâte de bâtir une famille, de revivre des parcelles de notre enfance, de transmettre ce qu'on est et ce qu'on a de meilleur, de se sentir utile, d'aimer inconditionnellement, de donner un sens à notre existence …

vendredi 6 mars 2015

La Barmaid

"Tu fais quoi dans la vie?"

J'ai fait plusieurs études non-complétées, ça m'a pris du temps à me brancher. Puis j'ai fait un cours en animation télé et radio et présentement j'étudie en éducation à l'enfance. Je suis à l'école 5 jours semaine et je pense poursuivre mes études pour être prof au primaire. Je travaille également sur des projets web/télé qui me tiennent à coeur et récemment j'ai commencé à écrire dans un blog. Je suis bien occupée. J'ai hâte de travailler dans mon domaine, de bâtir quelque chose avec un homme que j'aime et d'avoir des enfants...

"Ok, mais tu fais quoi comme travail?"

La question qui tue. On a beau être fier et relativement satisfait de ce qu'on a accompli jusqu'à présent ou des projets qu'on a entamé pour notre avenir, quand on travaille dans les bars, cette question vient toujours ébranler notre confiance. Comme si on voyait le jugement arriver à la course avant même que la réponse sorte de notre bouche.

 "Je suis barmaid"

Peu importe ce qu'on fait d'autre, le nombre de voyages qu'on a fait, la quantité d'épreuves qu'on a traversé, les années passées à l'école, peu importe qu'on travaille 1 ou 7 jours dans un bar; À la seconde où "barmaid" est prononcé, on est catégorisé.

On devient tout d'un coup une adepte des nuits blanches, une abonnée aux hangovers, une machine de "cruise", un party animal avec qui il est IMPOSSIBLE de bâtir quelque chose de sérieux, parce qu'on le sait bien, une barmaid c'est le fun pour la nuit, mais pas pour la vie.

Tu es célibataire et barmaid? Bonne chance.

Ironiquement, qui ne s'est jamais fait dire " T'es une belle fille et tu travailles dans un bar,ça doit pas être dur de te trouver quelqu'un!"

Ce serait vrai si les gens allaient voir plus loin que ces fatidiques préjugés...

Un bar, un rassemblement de gens qui décident d'y aller parce qu'ils veulent s'amuser et/ou parce qu'ils sont prêts à laisser tomber toutes leurs inhibitions ou presque en échange de quelques onces d'alcool.

Derrière le bar, une barmaid accueille tout ces gens, souri, danse, écoute (psychanalyse parfois), sert à boire, trinque quelques shooters et jase avec qui voudra bien jaser avec elle. Bien qu'elle aime les gens, elle fait surtout son travail.

Les heures passent..

Le taux d'hormones dans la place accroît au même rythme que le taux d'alcoolémie.

Sous le regard de la barmaid prise derrière son bar, des liens se tissent, des numéros de téléphone s'échangent, des "frenchs" se donnent. La barmaid elle, elle travaille.                                         

Est-ce qu'elle "chasse" parfois? Ça arrive. Est-ce qu'elle flirt? Pourquoi pas? :)

Plus souvent qu'autrement, le gars qu'elle a repéré, est en couple, avec une gang de filles ,
gai, l'a bizarrement placé sur un pied d'estale hors de sa ligue ou il joue les indépendants sous prétexte de ne pas vouloir être "un de plus".
Il préfère soutenir son orgueil que de simplement oser aller engendrer une conversation avec elle. Pire encore, il osera attendre d'être assez bourré, après l'avoir ignoré toute la soirée, pour lui demander maladroitement de partir avec lui ou de lui donner son numéro de téléphone. -_-

À la fermeture du bar ou avant, les plus chanceux, auront rencontré quelqu'un de bien avec qui ils iront éventuellement souper, voir un film ou reprendre un verre et qui sait, d'autres auront réussi à trouver des conquêtes d'une nuit alors que certains, moins chanceux, repartiront bredouille, avec un mal de tête, finiront par texter leur ex, dormiront la tête sur le rebord du bol et/ou ne se souviendront plus de rien au lever du jour.

Oui il peut arriver que la barmaid CÉLIBATAIRE en french un sur le coin du bar, donne son numéro et pense à repartir en taxi faute d'avoir abusé de l'alcool. Après tout c'est une belle fille, elle est célibataire, elle peut bien s'amuser comme tout le monde.

Mais chaque fois, à la fermeture l'histoire est sensiblement la même. La barmaid fait du ménage, compte sa caisse et repart avec son pourboire.
Certaines iront se coucher près de leur homme, d'autres au chevet de leurs enfants alors que d'autres retrouveront leur lit désert juste avant que le soleil se lève. Toutes satisfaites d'avoir complété une autre soirée de travail.

"Tu fais quoi comme travail?"

"Je travaille les soirs de fins de semaine à écouter de la bonne musique, à danser, à rencontrer plein de gens et à avoir du plaisir. Ça me laisse beaucoup de temps pour mes études et mes passions. J'ai une tête sur les épaules et je réussis à mettre de l'argent de côté. J'adore le service à la clientèle, j'aime mon travail."

"Je suis barmaid."

mardi 3 mars 2015

''In a relationship'' avec Tinder

Phénomène Tinder ...
 Plusieurs disent qu'à la base c'est pour rencontrer rapidement et finir au lit, mais pour d'autres, c'est une differente formule de sites de rencontres... On le juge tous, mais on s'y fait tous prendre un jour ou l'autre. On connaît tous au moins quelqu'un à qui ça a agréablement servi et/ou pour qui le match a réellement fonctionné, alors on se dit, pourquoi pas ? Tinder devient un sujet de conversation divertissant, un jeu, ou pour certains, une quête ...

... Fidèles adeptes des réseaux sociaux et du "Swipe left" sur Tinder pour qui se réveiller dans un lit vide, avec un cellulaire qui repose sur l'oreiller voisine, est devenu une routine persistante. Désillusionnés et insomniaques, en quête d'un clic qui changera notre vie, on carbure aux "likes" et on s'enthousiasme devant un rare et nouveau match tinder potable. Potable qui signifie que la description est minimale et accrocheuse, que les premiers messages échangés ne sont pas bourrés de fautes, ni une demande semi-polie d'avoir du sexe. Quelques belles photos suffisent pour amorcer une "aventure". Dès les premiers échanges, le scénario se met en branle. C'est absurde, mais, on s'attache à ces photos, au départ on passe en entrevue, puis on fini par s'ouvrir à l'autre sans retenue comme si on écrivait dans un journal intime. On comble un vide.

 La formule? Des messages à toutes les heures du jour! Entretenir une relation, s'ennuyer et s'impatienter devant les messages non lus. À plus long terme, les messages de "bon matin, passe une belle journée " ou de "bonne nuit, on se parle demain " deviennent signes de pur intérêt, presque d'engagement. Ils deviennent des indispensables. On accumule les messages et on se voit... Par selfies. Une relation virtuelle qui donne l'impression de maintenant dormir avec quelqu'un lorsqu'on dépose le cellulaire sur l'oreiller.

 Une relation facile. On ne révèle que le meilleur de soi, on interprète chaque message de la meilleure façon possible et on est constamment à l'affût de signes ou de compatibilités subtiles pour justifier l'existence de la "relation" qui, on s'en doute, ne mène visiblement nul part. Mais, les scénarios sont puissants. Le courant passe sous forme de textos et les photos nous alimentent. On souri à l'écran, on le regarde comme s'il était humain... Puis, les messages s'essoufflent, les journées de silence se font plus fréquentes, la mauvaise blague ne fait plus rire, on se questionne, on se tanne et l'intérêt se dissout. On vit une rupture. Une rupture avec quelqu'un qu'on n'a jamais rencontré. Un "unfriend" sans explication signe la fin de cette dite relation. Tinder, festival des relations éphémères. Source inépuisable de faces qui défilent dans l'attente inavouée de trouver "THE" match.

Pourquoi? Pour le plaisir, par curiosité, après une rupture, pour passer le temps, à cause d'une gageure ou encore parce qu'un ami un peu drunk nous a inscrit et swipe à notre place. Un catalogue dans lequel on magasine dans l'espoir de peut être tomber sur un bon "deal". Le problème? De trop grandes attentes pour une banale et louche application. On bâtit dans notre tête quelque chose de grandiose, un scénario heureux qui, plus souvent qu'autrement, s'effondre avant même qu'aie lieu la première vraie rencontre ou pire encore, lorsqu'elle a lieu.

 On délaisse tinder pour un temps et on fini par "swiper" encore.

Bienvenue sur mon blog

Dimanche dernier, je remplissais un questionnaire...
À la question ''Quel est votre passe-temps favori?'' J'ai répondu ''écrire''. 
Depuis, je n'arrête pas d'y penser et je réalise que je n'écris pas assez souvent. J'adore pourtant jouer avec les mots, les belles tournures de phrases, composer et fignoler ma pensée. 
Je me laisse très souvent guider par mon coeur dans la vie. Je vis mes émotions pleinement et je suis capable de les verbaliser aisément. Les écrire, c'est encore mieux. J'ai beaucoup de choses à dire et à partager et je crois que vous pourriez facilement vous identifier à moi ou du moins, vous reconnaître dans certains de mes écrits. 

Sur ce blog, ''Behind the Cyn'', je vous invite dans l'envers de mon décor. Un jeu de mot tout indiqué pour vous dire qu'ici, je partagerai ma vie, mes questionnements, mes tourments, mes opinions et mes points de vue. Avec beaucoup de sensibillité et parfois avec une belle touche d'humour, j'écrirai, sans filtre ou presque, ce qui se trame dans ma tête.
Je consacre enfin du temps à mon passe-temps favori, je prends du temps pour moi, pour écrire.
C'est en toute humilité que je vous invite à me lire.

Au plaisir
Cynthia